GAMBIE – CEDEAO un an déjà

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GAMBIE – CEDEAO Un an et quelques jours déjà que la Gambie sombrait dans le chaos suite à l’entêtement du Presisent Yaya Jameh de quitter le Pouvoir après des élections mouvementées que l’opposition dirigée par Adama Barrow avait remportée malgré les répressions, obstructions, fraudes du Pouvoir.

La vigilance de la CEDEAO, de l’opinion publique internationale, des forces armées de la CEDEAO…ont permis d’éviter le pire et d’exiler Jameh à Malabo. La Gambie avait frôlé la catastrophe du fait d’un Président qui avait fini par se convaincre qu’il était un monarque de droit divin, inamovible, omnipotent, omniscient. Souvenirs >>>>> >>>>> L’opinion publique sénégalaise tout comme les plus hautes autorités du Pays n’ont pas apprécié le manque de solidarité de certains Chefs d’Etats membres de la CEDEAO pour soutenir le candidat du Sénégal lors de l’élection du Président de la Commission de l’Union Africaine. Alors qu’ils avaient donné leur parole qu’ils allaient appuyer Monsieur Abdoulage Bathily qui pourtant présentait le profil de l’emploi. Ils ont manqué à leurs engagements moraux, ce qui au fond renseigne sur l’Etat d’esprit qui prévaut dans l’organisation sous-régionale, en meme temps qu’il éclaire rétrospectivement sur la nature des négociations pendant les confusions post-électorales en Gambie durant les quelles nos Dirigeants ne semblaient pas parler le meme langage, ne paraissaient pas partager les mêmes objectifs, et par conséquent ne donnaient pas l’impression de tirer dans la même direction.

Il y en avait probablement qui défendaient d’autres causes ou qui cherchaient à sauvegarder des intérêts différents de la recherche et de la préservation de la paix et de la démocratie en Gambie et en Afrique de l’Ouest Comme pour remarquer que les “États n’auraient pas des amis, mais plutot des intérêts”. Mais, dans cette histoire là, où se trouvent les intérêts des États ? Certainement ils seraient dans une Diplomatie sous-régionale intégrée, consensuelle permettant aux Etats de parler d’une seule et unique voix sur toutes les questions essentielles pour être entendue et respectée du reste du Monde, dans l’intérêt exclusif des populations.

Les relations extérieures sont généralement des prérogatives exclusives des Chefs d’Etats, des Pouvoirs Exécutifs, des domaines de Souverainetés nationales, ce qui rend leur unification particulièrement compliquée. Mais leur harmonisation reste possible. Il suffit naturellement d’avoir la volonté politique pour la réaliser à défaut de pouvoir ou de vouloir créer une confédération ou une Fédération des États ouest-africains avec des politiques de Defense, une diplomatie etc…communes.

L’avenir réside dans les Grands Ensembles constitutifs de grands marchés favorables aux échanges intracommunautaires et à l’écoulement des produits sous-régionaux… Ainsi les guerres frontalières entre Petits-Pays, les irrédentismes etc…pourraient y trouver un début de solution. De même que la lutte contre les terrorismes y gagnerait en efficacité parceque mieux coordonnée, les moyens techniques, humains, financiers…mutualises, rationalisés et gérés plus efficacement.

FARBA SENGHOR-

BUURSIIN

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