Monsieur Cheikh Tidjane Gadio présume coupable

1949

 

Monsieur Cheikh Tidjane Gadio présume coupable de corruption aux USA, cela ne peut pas laisser indifférents les sénégalais. Vraies ou fausses ces accusations ont terni l’image du Sénégal et de ses Leaders dans le monde du fait de l’importance des fonctions et des charges qu’il a occupées dans ce pays depuis l’alternance politique de 2000 qui avait portée Wade, entouré de nombreux technocrates de la diaspora, au Pouvoir. Monsieur Gadio revenait alors des USA pour mener brillamment la diplomatie sénégalaise pendant près d’une décennie. Il aura enregistre beaucoup de succes.

Après l’avènement du régime de Macky Sall il s’est occupé de consultance dans le domaine des relations internationales notamment en ce qui concerne les la gestion crises politico-militaires qui minent le Continent. Monsieur Gadio étant sans aucun doute, pour ceux qui ont chemine avec lui, un PANAFRICANISTE convaincu et reconnu. Il est aujourd’hui élu Député pour la 13e Législature sénégalaise.

Il dirige une jeune formation politique qu’il a récemment créée : Luy Jot Jotna. L’Etat du Sénégal, l’Assemblee Nationale, une bonne partie des sénégalais lui ont déjà manifesté leurs soutiens en ces moments de dures épreuves que certains observateurs considèrent déjà comme un “règlement de compte politique” perpétré par l’administration Trump après le soutien de Gadio à Hilary Clinton pendant les dernières élections présidentielles américaines. Times Will tell. Wait and see… La Justice américaine se prononcera souverainement sur ce dossier en se fondant exclusivement sur des faits concrets comme elle en a l’habitude.

Celle-ci est très forte, assez majeure et indépendante pour dire le Droit. Cela écrit, pour une surprise, c’en est une. Pour un monsieur que nous avons eu à suivre de près depuis une trentaine d’années dans les milieux universitaires défendre des positions PANAFRICANISTES très courageuses dans le sillage des DuBois, Marcus Garvey, K. Nkrumah, Cheikh Anta Diop…, nous avouons notre étonnement et notre grande déception si, par extraordinaire, ces accusations s’avéraient justes. Pour une bonne partie des jeunes panafricanistes africains, ce sentiment est commun. Ce serait vraiment dommage.

Farba Senghor

Buursiin