France – Italie : Ségolène Royal s’excuse sur Twiter après la polémique autour de Nutella

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France – Italie : Ségolène Royal s’excuse sur Twiter après la polémique autour de Nutella

La ministre s’excuse avec un Tweet suite à ses propos appelant à boycotter la pâte à tartiner italienne. Pour rappel, Ségolène Royal avait lancé cette polémique hier qui avait fait du bruit notamment sur les réseaux sociaux et les médias.

Après le désherbant Roundup, la ministre de l’Écologie prend le Nutella pour cible. Ségolène Royal part en guerre contre la célèbre pâte à tartiner commercialisée par Ferrero. Invitée lundi soir du Petit journal de Canal +, la ministre socialiste a fait la promotion de la prochaine COP 21, la conférence climat qui s’ouvrira en décembre à Paris sous l’égide de l’ONU. «Il faut replanter massivement des arbres parce qu’il y a eu une déforestation massive qui entraîne aussi du réchauffement climatique», a expliqué la numéro trois du gouvernement. Ajoutant: «Il faut arrêter de manger du Nutella par exemple parce que c’est l’huile de palme qui a remplacé les arbres. Et donc il y a eu des dégâts considérables».

«Qu’ils utilisent d’autres matières premières»

Et à Yann Barthès qui lui faisait remarquer que «c’est bon», la ministre a aussitôt rétorqué un cinglant «bah oui mais il ne faut pas». «Il faut qu’ils utilisent d’autres matières premières», a-t-elle poursuivi à l’adresse des concepteurs du Nutella.

Selon l’Express par exemple, s’attaquer à Roundup et Nutella, « c’est du Ségolène Royal tout craché! ». Voici l’article en question :
En s’attaquant au désherbant Roundup et à la pâte à tartiner Nutella, la ministre de l’Ecologie enchaîne les coups de com’ dont elle a le secret, sans délaisser les sujets de fond pour autant.

« Pendant des années, je n’ai pas pris la parole », confie Ségolène Royal au psychanalyste Gérard Miller dans le documentaire qu’il lui a consacré, diffusé lundi soir sur France 3. « Et un jour, je me suis mise à parler », poursuit-elle. Depuis, la ministre de l’Ecologie n’arrête plus, quitte à mener des combats déconcertants, comme ses récentes croisades médiatiques contre Roundup ou Nutella.

Mais pourquoi s’attaquer à un désherbant et une pâte à tartiner quand on est chargée de préparer la conférence mondiale sur le changement climatique COP21, cruciale, qui se tient à Paris à la fin de l’année? « Au contraire, elle a tout compris, c’est comme ça qu’un politique peut exister aujourd’hui », commente Emmanuel Rivière, directeur du pôle politique de TNS Sofres.

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