En partenariat l’USAID, Bayer met ça à la disposition des femmes : c’est une nouvelle méthode de contraception

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sANT2C’est dans le but de permettre les espacements des naissances et veiller à la santé des mères que la Société chimique et pharmaceutique Bayer, en partenariat avec l’USAID, a mis sur pied une nouvelle méthode de contraception.

Les deux structures ont, dans un partenariat public-privé, lancé officiellement, cette après-midi, les travaux pour sa mise en circulation et en faire passer l’information.

Devant des blouses blanches venues assister à ladite cérémonie, le responsable de Bayer en Afrique est revenu, de long en large, sur l’objectif de ce nouveau programme qui vise, dit-il, la santé humaine et amener des innovations au service de l’humanité.

«Nous avons constaté qu’il n’y a pas suffisamment de contraceptions dans les marchés, raison pour laquelle nous venons proposer ce nouveau produit. Il faut, au préalable, le financement des bailleurs de fonds, car des enquêtes nous ont permis de savoir que 200 millions de femmes veulent l’utiliser, mais il n’y a pas d’accès», a constaté Amechi Nwachuku.

Qui, au nom du groupe qu’il représente, a expliqué : «Bayer est engagé à améliorer la santé des mères, en utilisant cette méthode de contraception, notre objectif est aussi de  renforcer l’accès durable à la santé, à travers ce partenariat avec l’Usaid, avec qui nous collaborons depuis 2009».

Le responsable de Bayer en Afrique souligne, cependant, qu’il faut nécessairement sensibiliser les femmes à utiliser cette méthode de contraception. D’où, des campagnes sont prévues avec l’appui des médias, a-t-il précisé.

Assurance faite par la Directrice adjointe au Bureau de santé de l’Usaid : «la promotion va se passer avec les laboratoires Bayer, qui vont aider à la miser en place du produit et l’Usaid va aider au niveau de la communication pour la promotion du produit, renforcer la disponibilité et travailler ensemble pour une meilleure prise en charge des femmes», a-t-elle soutenu.

Selon Ramatoulaye Dioum, un échantillonnage a été déjà fait et  25% des femmes sénégalaises veulent utiliser cette méthode de contraception pour espacer les naissances de leurs enfants. Au nom du ministre de la Santé et de la Santé, le responsable de la Direction de la santé, de la reproduction et la suivie de l’enfant a confié l’appui et le soutien de Awa Marie Col Seck pour accompagner ce nouveau projet.

De l’avis de Bocar Mamadou Daff, «ce partenariat public-privé permettra aux femmes sénégalaises d’accéder, à moindre coût, à un produit contraceptif de qualité, à travers diverses composantes avec des instances de suivi», a  t-il affirmé.

Indiquant que ce plan d’action national sur la planification familiale peut permettre d’obtenir  45% de taux de prévalence à l’horizon 2020, il ajoute : «nous allons accompagner cette lutte, qui verra la contribution du Ministère de la Santé, en lançant l’autorisation de mise à marché de ce produit, de la même manière que nous allons assurer le suivi de performance».

Microgynon, le produit en question, nous renseignent les professionnels, est un comprimé que la patiente peut prendre pendant 21 jours. Et son efficacité dépend de l’observance des utilisateurs, en passant par les explications du pharmacien ou du médecin. Il peut également être utilisé par toutes les femmes.

Ndèye Awa BEYE (Actusen.com)